LE
STREAMING
Le
concept de streaming, qui signifie littéralement «ruisseler,
couler» en anglais, a été inventé par
la société Real Network en 1994. Le principe permet
la lecture de séquences audios et/ou vidéos, en
flux réguliers, sans téléchargement du fichier
au préalable.
A
ses débuts, la technologie couramment employée pour
fournir une connexion internet ne permettait pas d'atteindre des
débits suffisants pour transmettre des images. Les premiers
«stream », étaient donc uniquement audio,
des radios en général.
Les
premières vidéos diffusées en utilisant cette
technique faisaient plus penser à des timbres poste flous
qu'à de réelles images vidéos, mais avec
l'augmentation des débits, la qualité des images
transmises s'est très sensiblement améliorée
et avec la démocratisation des connections haut(voire très
haut) débit, la qualité de certains streams est
désormais proche voire supérieure à celle
d'un enregistrement VHS.
QUELS LOGICIELS / LECTEURS ?
La
standardisation n'étant à priori pas pour demain,
plusieurs normes et donc plusieurs logiciels cohabitent.
A tout seigneur, tout honneur, le premier apparu fut le lecteur
REAL. C'est toujours aujourd'hui un des plus répandu. Microsoft,
qui a pris le train en marche, a, depuis, refait son retard avec
Windows Média Player, qui a largement profité de
l'égémonie du système d'exploitation Windows
dans lequel il était, jusqu'à très récemment,
intégré d'office. Deux autres lecteurs tentent de
se faire une place, Winamp, qui trouve de plus en plus d'adeptes
et QuickTime, tout droit venu du monde Macintosh, en perte de
vitesse.
QUI DIFFUSE QUOI ?
Actuellement,
les plus nombreuses, sont les radios. La plupart des réseaux
nationaux sont présents sur la toile, souvent via leurs
sites internet, mais vous trouverez également beaucoup
de stations indépendantes et régionales; ainsi que
des webradios diffusant exclusivement via internet, qui, elles,
explorent souvent des formats nouveaux.
Du
côté de la télévision, c’est
beaucoup plus frileux. Les thématiques les plus représentées
sont l'information et la musique. Les chaînes généralistes
se comptant encore presque sur les doigts d'une main.
Les chaînes anglo-saxonnes sont les plus investies, et on
retrouve sur la toile pléthores de chaînes américaines.
Les francophones, comme souvent sur d'autres supports, sont moins
bien servis ou alors moyennant la souscription à un abonnement
(comme pour LCI, par exemple).
LE FUTUR
Avec
l'accroissement des débits et surtout du nombre de connectés,
ce vecteur commence à intéresser les diffuseurs.
Ces derniers envisagent désormais la création de
services de VOD (Videos On Demand, ou, en bon français,
Videos à la demande) qui grâce aux amélioration
de la compression (Mpeg4...) pourront dans un avenir proche fournir
des images au standards TV (SD voire HD).
Greg BON
Septembre 2005